Nous vous proposons de revenir sur le rapport de l’ONG Germanwatch publié en 2020 au sujet des pays les plus affectés par des événements météorologiques extrêmes en 2018, notamment en faisant le point sur les diverses épreuves qu’ont dû affronter Madagascar, l’Inde, le Sri Lanka, et le Kenya, pays faisant partie des plus touchés en 2018, après le Japon, les Philippines et l’Allemagne.
Retrouvez la première partie de l’article ici.
Madagascar est un État faisant partie de l’Afrique, situé dans l’océan Indien, au sud de l’équateur. L’île est confrontée chaque année à la saison des pluies et à la saison sèche. En 2018, Madagascar fait face à deux événements climatiques significatifs que le rapport Germanwatch met en avant.
Par conséquent, 2018 a été une année meurtrière pour 72 malgaches d’après le rapport Germanwatch et les réparations ont été d’autant plus difficiles à réaliser que le pays manque de moyens économiques.
Le pays aux 1,3 milliard d’habitants est également confronté à des épisodes climatiques sévères, particulièrement avec des inondations et la venue de cyclones.
L’Inde compte ainsi au minimum 2 081 victimes suite à ces événements météorologiques, et doit dépenser des milliards de dollars pour la reconstruction des zones touchées.
Le Sri Lanka est situé dans l’océan Indien, au sud-est de l’Inde, avec un climat tropical qui alterne entre saison sèche et mousson.
Le rapport de Germanwatch répertorie 38 décès, chiffre que l’on peut reconsidérer à l’aide d’autres sources selon lesquelles le nombre de victimes est plus élevé.
Pays à l’Est de l’Afrique au niveau de l’équateur, le Kenya connaît un climat chaud, cadencé par deux saisons des pluies dans l’année. Ces dernières ont été particulièrement affligeantes en 2018.
Les fleuves du Kenya entrent donc en crue, ce qui engendre la mort de 183 personnes. Des dizaines de blessés sont à déplorer et des centaines de milliers d’individus sont déplacés.Pays reposant énormément sur l’élevage et l’agriculture, le Kenya souffre des conséquences des inondations : les moyens de subsistance se raréfient.
Le bilan des décès, d’après le rapport, est au minimum de 113 pour ce pays luttant contre le sida, le paludisme, et autres maladies.
2018 a ainsi été une année chaotique pour de nombreux pays. Inégaux face à la prévention des risques et à la réparation des dommages, certains sont plus aptes à faire face aux événements climatiques.
Les infrastructures pour le climat ont longtemps été réservées aux pays les plus riches, pouvant se permettre de dépenser des sommes colossales dans ce domaine. Désormais, certaines technologies permettent de rendre ces services accessibles à tous, afin que la prévision des aléas climatiques soit à la portée de tous, pour assurer la sécurité des populations et une gestion optimale des ressources.
Dans le prochain article, nous nous pencherons sur les derniers pays cités dans le rapport Germanwatch, et nous verrons comment les prévisions météorologiques peuvent être un service nécessaire et abordable pour les pays les moins fortunés.