Des précipitations abondantes ont entraîné des inondations majeures au sein de plusieurs îles de la Polynésie française au cours des journées de mercredi et jeudi. Deux ponts ont été emportés, et environ 250 résidences ont subi des dommages à Tahiti, comme l'ont indiqué les autorités locales. Les cours d'eau ont débordé dans diverses localités, notamment à Bora Bora, Raiatea, Maupiti, Moorea et Tahiti, où des mesures d'urgence ont été prises, y compris l'évacuation d'une école et la fermeture de plusieurs autres.
La vigilance orange persiste dans certaines régions, affectant la majorité de la population polynésienne française. Les précipitations ont atteint 212 millimètres en 24 heures à Raiatea et sur la Presqu’île de Tahiti. Des villages sont isolés, notamment à Mahaena, où un pont crucial a été emporté, bloquant des habitants. Les autorités prévoient la reconstruction du pont et envisagent la construction d'une passerelle provisoire et d'un radier temporaire pour faciliter l'acheminement de fournitures.
.png)
Au moins 76 personnes ont perdu la vie dans des glissements de terrain déclenchés par des pluies torrentielles dans le nord de la Tanzanie, selon un bilan mis à jour par les autorités le lundi 4 décembre. Le précédent bilan faisait état de 63 morts. Les fortes pluies, qui ont débuté samedi à Katesh, dans le nord du pays, ont provoqué des coulées de boue dévastatrices, emportant des dizaines de véhicules et de maisons. Les opérations de recherche et de secours, soutenues par l'armée, se poursuivent pour retrouver d'éventuelles victimes ensevelies. Les témoignages des habitants soulignent l'ampleur des dégâts, avec des marchés submergés et des maisons englouties par les flots de boue. Le phénomène climatique El Niño, associé à des variations de températures et de précipitations, est cité comme facteur contributif. Il est prévu de se prolonger jusqu'en avril.
%20copie.png)
Les communes de Montivilliers et Harfleur, dans l'agglomération du Havre, ont été touchées par des inondations mardi en raison de fortes pluies. Environ 60 mm de pluie ont été enregistrés à Montivilliers, avec des rues du centre-ville fortement impactées. La rivière La Lézarde a débordé, inondant commerces et habitations, fermant trois écoles et isolant partiellement un centre commercial. À Harfleur, 26 mm de pluie sont tombés dans la nuit. Si l’on parle du mois de novembre, au total, 197 mm ont été enregistrés, quatre fois la moyenne mensuelle. Les services d'incendie ont réalisé 56 interventions, mobilisant 58 pompiers.
Le mardi 5 décembre, des tempêtes ont frappé la côte sud-est de l'Inde, faisant au moins huit morts à Madras, capitale de l'État du Tamil Nadu. Ces tempêtes ont précédé le cyclone michaung qui a frappé la côte de l’État d’Andhra Pradesh sous la forme d’une « forte tempête cyclonique » avec des vents atteignant 100 km/h,
Des véhicules ont été observés dérivant sur des cours d'eau tumultueux à Chennai, tandis que des résidences ont été submergées, et même un crocodile a été repéré en train de nager dans les rues de la ville. Dans des secteurs inondés, des habitants ont eu recours à des embarcations pour évacuer leurs quartiers et se réfugier dans les abris d'urgence gouvernementaux. Les services météorologiques ont émis une alerte concernant des précipitations particulièrement intenses dans certaines zones.
%20copie%202.png)
Un nouveau record de chaleur pour le mois de décembre a été établi en Espagne, avec une température atteignant 29,9°C à Malaga, dans le sud de l'Andalousie, selon l'agence météorologique nationale espagnole (Aemet).
Cette température est supérieure de 0,5°C au précédent record de l'Espagne péninsulaire, qui était de 29,4°C et avait été enregistré le 10 décembre 2010 près de Grenade, également en Andalousie, comme l'a indiqué l'Aemet sur X.
Ce phénomène survient alors que le sud de la péninsule ibérique connaît depuis plusieurs jours des courants d'air chaud, entraînant des records locaux de température, notamment à Murcie (27,6°C) et Alicante (27,3°C) sur la côte méditerranéenne. L'Aemet souligne que de tels niveaux de température seraient «beaucoup moins probables» sans «le changement climatique observé à l'échelle mondiale et en Espagne».
