Un violent incendie s’est déclaré dans le Parc national de Yosemite situé en Californie. Il a atteint le secteur de Mariposa Grove qui contient quelque 500 séquoias géants, parmi les plus grands au monde. On y trouve notamment le “Grizzly Giant”, âgé de près de 3000 ans et mesurant plus de 64 mètres de haut, ou encore le “Général Sherman”, considéré comme l’arbre le plus volumineux du monde avec ses 30 m de circonférence et ses 83 m de haut.
Le feu aurait parcouru 1400 hectares de végétation entre le jeudi et le mardi suivant. Malheureusement, la météo n’aide en rien car le temps devrait rester chaud et sec dans les prochains jours, ce qui entretient les flammes. 545 pompiers tentent d’éteindre le feu.
À plusieurs moments de l’année, on effectue des départs de feux volontaires qui consistent à préparer le parc en permettant d’assurer une protection pour les arbres. Pratiqués de manière ancestrale par les tribus amérindiennes de la région, les feux dirigés sont destinés à éclaircir les sous-bois en consumant les broussailles et troncs morts tombés au sol, de potentiels combustibles qui peuvent attiser l’intensité des feux de forêt. Ces brûlages préventifs permettent donc de diminuer par la suite l’intensité des feux.
Les incendies de faible intensité ne sont en général pas suffisants pour nuire aux séquoias géants, célèbres pour leur résilience. Ceux-ci sont en effet naturellement adaptés à ces sinistres grâce à leur écorce qui est très épaisse et bien isolante, mais également à leurs premières branches qui peuvent pousser jusqu’à 30 m de haut ce qui les met hors d’atteinte des flammes.
Les séquoias de Californie peinent toutefois depuis plusieurs années à faire face aux effets du réchauffement climatique, et notamment à l’intensification des feux de forêt. Depuis 2020, trois incendies ont détruit à eux seuls près de 20% de la population totale des séquoias géants.
La Californie, en proie à une sécheresse chronique qui atteint des records cette année, subit une vague de chaleur. L’Ouest américain a déjà connu ces dernières années des feux de forêt d’une ampleur et d’une intensité exceptionnelles, avec un très net allongement de la saison des incendies.
La sécheresse continue de s'étendre dans l'Hexagone après un hiver et un printemps particulièrement secs. Cela aggrave malheureusement une situation qui était déjà délicate, où le dessèchement des sols est déjà observé en France depuis plusieurs semaines. Cela a notamment un impact sur les cultures.
Par exemple pour le maïs, la croissance est freinée dès 31°C. À partir de 35°C, la viabilité du pollen et la migration du pollen vers l'ovule (pour la formation du grain) est affectée, et la pollinisation n'est donc pas assurée. Au-dessus du seuil de 40°C, alors la croissance et la pollinisation de la plante s'arrêtent tout simplement. Avec des températures prévues entre 35 et 40°C en juillet, il faut s'attendre à une sévère baisse de la production…
Au 8 juillet, 66 départements étaient concernés par des mesures de restriction de l'usage de l'eau. Afin de s'informer de manière journalière sur ces épisodes de sécheresse au sein de l'Hexagone, le gouvernement propose une carte évolutive des départements français concernés que vous pouvez suivre ici : http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp
De nombreux incendies concernent des départements français du Sud-Est au Sud-Ouest de la France.
Dans les deux cas, les flammes sont principalement alimentées par la sécheresse actuelle. Pour les Bouches-du-Rhône, le mistral, un vent qui vient du sud et qui continuera de souffler jusqu’au week-end n’arrange pas la situation.
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Déjà durement touchée en mars dernier (Inondations en Australie), l’Australie fait à nouveau face à des pluies torrentielles. Le 4 juillet à Sydney, environ 32 000 habitants ont été appelés à évacuer leurs domiciles à cause des inondations, après 3 jours de pluies torrentielles. Les rivières en crue ont submergé des pans entiers de terrain, et des torrents d’eau se sont échappés du principal barrage de Warragamba, qui fournit la majorité de la ville en eau potable. La banlieue Ouest de Sydney est la plus touchée. Les rivières débordent et noient des quartiers entiers. Mais les intempéries menacent aussi une zone de 500 km le long du littoral.
Les services de secours ont déclaré être venu en aide à plus de 80 personnes dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4. De nombreuses personnes ont été piégées dans leurs voitures en essayant de traverser des routes inondées ou ont été bloquées dans leurs maisons entourées par la montée des eaux. Heureusement, on ne compte aucun décès.
Avec le réchauffement climatique, l’atmosphère contient plus de vapeur d’eau, augmentant les risques de fortes précipitations, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d’autres facteurs liés notamment à l’aménagement du territoire, favorisent les inondations.
« Nos recherches sur les inondations de mars 2021 à Sydney ont révélé que la fréquence des événements similaires au-dessus de Sydney était susceptible d’augmenter de 80 % d’ici à la fin du XXIe siècle » — Kimberley Reid, spécialiste de l’atmosphère à l’Université Monash
En raison du passage d’une onde tropicale passant au niveau des Petites Antilles le vendredi 1er juillet, le niveau de vigilance jaune est maintenu en Martinique pour fortes pluies, orages et vents violents. Cela provoque de fortes averses sur l’ensemble du territoire, ainsi que des rafales qui peuvent atteindre 60 à 80 km/h. Les cumuls de pluie pourront atteindre 100mm par endroit, pour une moyenne de 50 à 80mm en 3h sur l’île. Les plus hautes vagues peuvent atteindre 5m pour 2m80 à 3m de creux dans l’Atlantique et dans les canaux.
Une tempête tropicale nommée Bonnie, s’est formée dans les Caraïbes. Elle a touché terre dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 juillet entre le Nicaragua et le Costa Rica. Elle s’est ensuite déplacée dimanche 3 sur la côte Pacifique de l'Amérique centrale et du Mexique.
Elle a fait 3 morts et des dégâts matériels au Salvador et au Nicaragua. Selon le Centre national des ouragans (CNH) américain, la tempête se déplaçait vers l’ouest à 28 km/h, avec des vents moyens de 95 km/h ; mais on enregistre des vents qui ont atteint près de 110 km/h à certains endroits.
Bonnie s'est transformée en ouragan dans la nuit de dimanche 3 à lundi 4 juillet dans le Pacifique, ne causant heureusement aucun dégât.
Une jeune femme de 24 ans est décédée et 250 personnes ont dû être relogées à San Salvador. « Bonnie a généré de très fortes pluies et des orages dans la zone côtière, la chaîne de montagnes volcaniques et la zone métropolitaine de San Salvador, avec des rafales de vents forts et de la grêle dans certaines zones » a déclaré le ministère de l’Environnement du Salvador.
Un homme de 40 ans est mort samedi emporté par les eaux alors qu’il tentait de traverser une rivière. Un autre homme, âgé de 38 ans, est mort en portant secours aux passagers d’un bus dans lequel il se trouvait et dont le chauffeur a tenté de traverser une autre rivière.